Sauvé in-extremis de la liquidation judiciaire, Amis désormais tourné vers l'avenir


27 octobre 2025

L’usine Amis continuera donc de fonctionner après la fin de la semaine à Montluçon. La reprise par la société CMW a bien été validée par la cour d’appel de Lyon, dans une décision rendue vendredi dernier. Décision saluée sur X par le ministre de l'industrie.

L’équipementier automobile échappe donc à la liquidation judiciaire qui avait pourtant été prononcée il y a un mois en première instance. S’il y aura bien 45 suppressions d’emplois supplémentaires, 146 postes sont en revanche maintenus.

Un moindre mal, juge le trésorier CGT du CSE chez Amis, Sébastien Smirnow.

Satisfaction aussi pour l’actuel directeur de l’usine, Philippe Dufeutrelle.

Après plusieurs années de difficultés, et une année pleine d’incertitudes marquée par un plan social et 188 licenciements, le spécialiste des pièces automobiles et les salariés restants vont donc enfin pouvoir se tourner vers l’avenir. Le repreneur, Arthur Le Goff porte un projet de diversification, avec une volonté notamment de se tourner vers l’aéronautique, la défense, ou l’agriculture. Six millions d'euros vont être investis sur le site montluçonnais. Sébastien Smirnow est optimiste pour l'avenir.

Lors de l’officialisation de sa candidature de reprise, l’été dernier, CMW avait indiqué dans un communiqué vouloir faire d’Amis « un centre d’excellence dans la fabrication d’engrenages en France, au service des grands industriels nationaux et européens ». Son PDG est attendu sur place, lundi prochain. CMW a par ailleurs proposé dix-huit reclassements "dans ses unités de production " pour les 45 salariés non-repris.