Un gendarme avait du utiliser son arme : des voisins commentryens en conflit condamnés


27 mars 2025

C’est une affaire qui aurait pu connaître une bien plus funeste issue. Trois Commentryens ont été condamnés pour des violences avec arme, hier, par le tribunal correctionnel. Epilogue judiciaire d’un conflit de voisinage qui a bien failli très mal tourner.

Dans la nuit du 1er au 2 février dernier, les gendarmes du PSIG (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) avaient été appelés sur place pour du tapage nocturne. Ils avaient alors été accueillis par un fusil braqué sur eux par l'un des protagonistes, celui qui a été le plus lourdement condamné. L’un des militaires avait alors fait usage de son arme… fort heureusement, sans blesser personne.

"C'est un miracle qu'il n'y ait pas eu de mort ni de blessés", a résumé, hier, la présidente du tribunal.  Un habitant prêt à se faire justice lui-même, un couteau à la main, car il ne supporte plus les bruits incessants de voisins. Des voisins en question armés, alcoolisés et sous l’emprise de stupéfiants : il y avait là tous les ingrédients de ce que le substitut du procureur a qualifié de "situation explosive". Tout cela s'est donc terminé devant les juges du tribunal correctionnel.

Et s'ils ne se supportaient pas, les trois voisins impliqués ont désormais au moins un point commun : ils ont tous été condamnés.

Dans le détail, la peine la plus importante, 24 mois de prison dont 18 avec sursis, pour celui qui était porteur de l’arme à l’arrivée des gendarmes, il était déjà bien connu de la justice, et a été maintenu en détention. Il devra également effectuer 140 heures de travail d’intérêt général.

Même peine complémentaire pour le voisin agacé qui écope aussi de 12 mois de prison dont 6 avec sursis, et d’une peine d’interdiction de paraître dans ce HLM commentryen. Le deuxième frère a également été condamné à 12 mois de prison dont 6 avec sursis, mais il n’a pas été maintenu en détention.

Le compte-rendu d'audience complet diffusé dans nos journaux de ce jeudi matin.