Une semaine après l’annonce de 188 suppressions d’emplois, les salariés d’Amis ne décolèrent pas. Un peu moins d’une centaine d’entre eux rejoints par des sympathisants se sont rassemblés hier après-midi devant l’usine montluçonnaise de la rue Alexandre-Duchet. S’y tenait une réunion du Comité social et économique (CSE) avec la direction qui a expliqué les raisons du plan social à venir.
A la sortie, les représentants syndicaux se sont dit inquiets sur le devenir à moyen terme de l’usine, au-delà des 188 licenciements annoncés. Présent devant l’usine, hier, Patrick est salarié d’Amis à Montluçon depuis 22 ans. Et la disparition actée de près de la moitié des effectifs l’a forcément touché.
Également présents hier, une vingtaine de salariés du site de Guéret. Lui va tout bonnement disparaître dans le cadre de la procédure en cours. Vincent, salarié depuis le début de son parcours professionnel, a du mal à encaisser.
Le maire de Montluçon Frédéric Laporte s'est également rendu sur place, hier. La procédure de plan de sauvegarde de l’emploi débutera officiellement le 16 janvier. En attendant, Amis est toujours à la recherche d’un repreneur. Des annonces de vente des sites doivent être publiés aujourd’hui sur des sites spécialisés.