On vous explique pourquoi des salariés d'Amis ont bloqué les entrées de leur usine

Des feux de pneus et de morceaux de bois bloquaient, hier soir encore, toutes les entrées de l’usine Amis de Montluçon.

Mouvement de colère des salariés du site montluçonnais du spécialiste de l’équipementier automobile.

Alors que le processus lié à la suppression de 148 emplois se poursuit, une partie d’entre eux n’accepte toujours pas les modalités de départ, validées dans le cadre du plan de sauvegarde de l’emploi.

Surtout, ils ont souhaité dénoncer hier ce qu’ils prennent comme un « coup de pression » de la part de leur direction, et de l’administrateur judiciaire, depuis quelques jours.

Ils ont notamment enjoint les salariés de Guéret, dont le site va disparaître, d’assurer l’activité et de stopper leur mouvement de grève.

Didier Guillon est représentant CGT chez Amis à Montluçon.

Ce mouvement de grève doit se poursuivre ce mardi.

Les lettres de proposition de reclassement devaient partir dans la journée d’hier, et les salariés montluçonnais licenciés devraient recevoir un courrier dans la deuxième moitié du mois de mars.