Décidément, la répartition des moyens pour la rentrée prochaine dans les collèges de l’Allier est contestée.Après Huriel, il y a quelques semaines, c’est cette fois au collège de Vallon-en-Sully qu’un rassemblement a eu lieu hier. C’était même une journée « collège mort » à l’appel des enseignants et des parents d’élèves.
Dans ce collège rural d’environ 200 élèves, la menace de suppression du poste de conseiller principal d’éducation à la rentrée prochaine est vivement contestée. Pour l’heure ce poste est gelé, par l’Education national, alors que depuis la rentrée dernière, l’établissement ne fonctionne déjà plus qu’avec une CPE à mi-temps. Pour la soixantaine d’enseignants, élèves, parents d’élèves ou élus, présents hier devant l’établissement, le message était clair : une CPE est indispensable.
Hervé Meignin est professeur d’anglais au collège de Vallon.
Mohamed Kemih est le maire de Vallon-en-Sully.
D’anciens élèves du collège ont écrit des petits textes sur l’importance d’une CPE à leur égard. Ces textes vont être envoyés au Rectorat, ont fait savoir hier les organisateurs de ce rassemblement.