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02 février 2023
C’est une sombre affaire de mœurs qui était jugée hier par le tribunal correctionnel de Montluçon.
"Une bête sauvage", témoigne l'un de ses petit-fils.
Les faits avaient été commis durant de longues années, et à de multiples reprises, dans le cadre familial puisque ses victimes étaient tout simplement plusieurs de ses petits-enfants et l’une de ses filles.
Le mis-en-cause est décrit par l'expert psychiatre comme un "prédateur sexuel". Une "bête sauvage" image, à la barre, son petit-fils victime. Une "bête" qui promettait une "suprise" à ses proies... avant de passer à l'acte. Se masturber devant ses jeunes victimes, procéder à des attouchements sur l'une d'elles, proposer des vidéos pornographiques et même inciter à regarder un rapport avec son épouse, la grand-mère des enfants, provoquaient chez lui de l'excitation. Il le reconnaît.
"Je n'avais pas la force d'arrêter", explique cet homme aux cheveux gris, barbe de plusieurs jours. Il évoque des "pulsions", reconnaît des penchants pédophiles, une forme d’attrait pour les relations incestueuses.
En plus de la peine de prison, il devra suivre un suivi socio-judiciaire de cinq ans.
Compte-rendu complet diffusé dans nos éditions de ce matin.
Six ans de prison ferme donc prononcés hier, un quantum somme toute assez rare en correctionnelle.
L’avocate des victimes maître Anne Amet-Dussap se satisfaisait hier soir de la déclaration de culpabilité.