Une proportion encore trop faible de femmes participent au dépistage du cancer du col de l'utérus dans l'Allier

Chaque année, en moyenne, en France, le cancer du col de l’utérus tue plus de 1.100 personnes. D’où la nécessité de sensibiliser encore et toujours à son dépistage. C’est ce dans quoi s’engage le centre Auvergne Rhône-Alpes de coordination du dépistage des cancers avec l’opération Printemps du col.

A l’image de ce qui est fait en octobre pour le cancer du sein, en novembre pour les cancers masculins, ou en mars pour le cancer colo-rectal, il s’agit d’un mois pour rappeler l’importance du dépistage via le frottis à effectuer chez une sage-femme, un gynécologue ou un médecin. Car en la matière, les femmes de l’Allier sont très en retard par rapport aux moyennes nationales, et surtout régionales, avec 58% de participation au dépistage. Mathilde Lepère est chargée de promotion du dépistage des cancers au centre de coordination Auvergne Rhône-Alpes

Comme pour les autres cancers, le dépistage peut tout bonnement sauver des vies.

La prévention de ce cancer passe aussi par la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) pour laquelle la participation dans l’Allier (44,2%) est à hauteur de la moyenne régionale et supérieure à la moyenne nationale. Plus d’infos sur le site du centre de dépistage des cancers AURA.

Photo d'illustration.