
06 février 2025
Un peu plus de deux semaines après l'évacuation vers l'hôpital de dix élèves pour une suspicion d'intoxication au monoxyde de carbone, les secours ont à nouveau été déployés ce jeudi matin, à l'école Simone-Veil de Commentry. Un déploiement "par précaution". Aucun enfant n'a finalement nécessité de prise en charge.
Plusieurs véhicules de pompiers, un véhicule du SMUR garés à proximité. Il y avait une agitation peu commune, en fin de matinée, ce jeudi, aux abords de l'école Simone-Veil à Commentry. "C'est sûr que ça faisait peur, vu ce qui s'était passé la première fois". A la vue des véhicules de secours, cette maman d'élève s'est vite inquiétée. Elle a rapidement été rassurée.
En milieu de matinée, une élève d'élémentaire s'est plaint de maux de tête et de picotements aux yeux et à la gorge. Autour d'elle, d'autres camarades ainsi qu'une enseignante ont alors évoqué pareils symptômes. Compte tenu de l'épisode du 20 janvier dernier, aucun risque n'a été pris et les secours ont été alertés. Présent sur place, tout comme le maire de Commentry, Sylvain Bourdier, le sous-préfet de l'arrondissement de Montluçon Jean-Marc Giraud a évoqué une simple "application du principe de précaution".
Car les secours ont rapidement effectué des mesures de différents gaz, et notamment le monoxyde de carbone... Qui n'ont rien révélé d'anormal. Les examens médicaux pratiqués sur les enfants, et notamment la jeune fille qui avait présenté les premiers symptômes, se sont également révélés normaux. Personne n'a été pris en charge par les pompiers.
Dans un communiqué diffusé en début de soirée, la préfecture de l'Allier fait en revanche état "d'une concentration anormalement élevée mais en-dessous des seuils de dangerosité, de dioxyde de carbone" dans la classe où les symptômes ont été ressentis. En conséquence, la salle de classe ne sera dorénavant plus utilisée. "La municipalité fera intervenir un bureau de contrôle pour investiguer la source de gaz", indiquent les autorités préfectorales. Une origine souterraine est suspectée pour expliquer ces concentrations.
Le 20 janvier, dix élèves avaient été, par précaution, transportés au centre hospitalier de Montluçon pour une "suspicion d'intoxication au monoyde de carbone" dans cette même école du vieux-bourg. L'établissement avait été fermé le lendemain, afin que les pompiers puissent effectuer de nouvelles mesures, qui n'avaient rien révélé d'anormal.