Pourquoi y a-t-il toujours trop peu de Bourbonnais qui participent au dépistage du cancer colo-rectal?


06 mars 2025

Les années passent, mais le constat reste le même : trop peu des personnes ciblées participent au dépistage organisé du cancer colo-rectal.

C’est aussi le cas dans l’Allier : l’an passé seuls 29,8% des Bourbonnaises et Bourbonnais de 50 à 74 ans avaient participé à ce test qui vise à rechercher la présence de sang dans les selles, c’est un point de moins que lors de la campagne précédente. C’est surtout moins que la moyenne régionale, et le 3e taux le plus faible de l’ensemble de la région.

Du coup, le centre de coordination Auvergne Rhône-Alpes de dépistage des cancers se mobilise comme chaque année pour le mois de « mars bleu », l’équivalent d’octobre rose pour le cancer du sein. Un message essentiel, celui qu’un dépistage précoce de la maladie limite le risque de développer un cas grave. Le docteur Catherine Exbrayat est médecin coordonnateur du programme de dépistage des cancers en Auvergne Rhône-Alpes.

Pourquoi la population et les Bourbonnais en particulier, sont-ils réticents à opérer ce dépistage gratuit ? Il y a une forme d’appréhension, estime la médecin.

Dans le cadre des actions mises en place pour ce mois Mars bleu, le Côlon tour fera étape à Moulins et Vichy, mais pas à Montluçon. Une opération de sensibilisation, interne à l’entreprise Safran, est prévue à la fin du mois.

Photo d'illustration.