C’est un héritage du riche passé industriel du territoire. A Montluçon, mais aussi à Désertines, à Domérat ou à Saint-Victor : il existe aujourd’hui de nombreuses friches industrielles polluées. Certains de ces espaces, Montluçon communauté aimerait les reconquérir à l’avenir. C’est le but d’un partenariat novateur signé en fin de semaine dernière à l’IUT.
Il associe la com d’agglo donc, avec l’Université Clermont Auvergne, par le biais de ses chercheurs, le Bureau de recherches géologiques et minières et l’entreprise Biobasic environnement, basée dans le Puy-de-Dôme et spécialisée dans la réhabilitation des sols pollués. Le but, c’est de réaliser, dans les deux ans qui viennent, un inventaire précis de ces friches, mais surtout d’envisager des solutions de traitement des pollutions.
Le président de Montluçon co Frédéric Laporte.
L’Université Clermont Auvergne va mobiliser des chercheurs sur la question. Son président Mathias Bernard.
Le coût total du projet s’élève à 483.000 euros, financés par Montluçon co avec l’aide du Département et de l’Etat. Un projet qui revêt un véritable intérêt, du fait des différentes lois qui doivent limiter l’artificialisation des sols dans les décennies qui viennent.