Rarement une décision de la justice commerciale n'avait autant été commentée. L'annonce de la liquidation judiciaire d'Amis à Montluçon, mardi, a entraîné de l'incompréhension aussi chez les politiques locaux.
Dès mardi soir, le maire de Montluçon a regretté "une décision scandaleuse", accusant la juridiction lyonnaise d'avoir "tué Amis". Sur notre antenne, ce jeudi, il s'est félicité de l'appel interjeté par l'entreprise.
Son principal opposant à gauche au conseil municipal Pierre Mothet s'est aussi exprimé. "C'est une véritable catastrophe, bien plus forte que ce qui a été anticipée", mentionnant les 191 salariés qui risquent de se retrouver sans emploi.
Hier, le député RN de la circonscription a également exprimé son désaccord dans un post sur X. "Cette décision est incompréhensible et injuste pour les salariés et leurs familles. Je resterai à leurs côtés pour défendre chaque emploi". Jorys Bovet a également annoncé avoir écrit au ministre démissionnaire de l'industrie. "L’État doit assumer ses responsabilités : accompagner les salariés, garantir la transparence du dossier et favoriser toute solution de reprise", écrit-il.
[AMIS]
— Jorys Bovet (@JorysB3) October 1, 2025
La liquidation judiciaire de l’entreprise Amis à #Montluçon plonge 190 emplois dans l’incertitude, alors qu’une offre de reprise permettait d’en sauver 147.
Cette décision est incompréhensible et injuste pour les salariés et leurs familles. Je resterai à leurs côtés pour… pic.twitter.com/qfumPuR9vj