L'affaire, révélée en décembre dernier à quelques jours de Noël, avait fait grand bruit. L'ancien facteur soupçonné d'avoir volé 113 colis et 850 courriers sera jugé le 7 octobre prochain, en audience collégiale du tribunal correctionnel de Montluçon.

Il devra répondre de "vols par personne chargée de mission de service public" et "atteinte au secret des correspondances par personne chargée de mission de service public". Sa compagne est également convoquée pour "recel de vols".

Fin novembre 2024, La Poste avait porté plainte après avoir eu des soupçons de détournement de colis et courriers par l'un de ses employés. Elle l'avait immédiatement suspendu de toute fonction. Ces correspondances étaient essentiellement destinées à des habitants de Prémilhat, mais aussi de Domérat, Désertines et Montluçon. Le facteur-voleur avait été placé en garde-à-vue une première fois en fin d'année. Puis une seconde ces derniers jours, après que l'enquête a permis de recenser quatre-vingt victimes. A l'issue, il s'est donc vu signifier sa convocation par un officier de police judiciaire.

Dans un communiqué publié mi-décembre, La Poste avait pointé  "un acte individuel", qu’elle avait « condamné de manière particulièrement ferme ». L'entreprise avait aussi promis que les 850 courriers retrouvés allaient être "remis en distribution".