Pas vraiment un cadeau. En période de fêtes de fin d’année, il y a quelques mois, l’ASD a appris qu’elle faisait l’objet d’un redressement de l’URSSAF, consécutif à un contrôle effectué en septembre 2023. Et pas un petit redressement. 40.000 euros portant sur des « primes et déplacements non-justifiés ». Le club a demandé un étalement sur deux ans de la somme à payer. La réponse est attendue prochainement.

Une (grosse) dépense pas prévue donc d’un côté. Mais aussi des recettes en diminution de l’autre. En cause, pêle-mêle, le retrait de certains partenaires, l’augmentation des frais de déplacement, la descente en Régional 1 ou l’annulation de certaines manifestations (loto, nouvel an). Le résultat ? Un passif aujourd’hui important, proche des 50.000 euros. « La situation est compliquée. Mais on n’est pas au fond du trou », analyse Franck Nizier.

Quid de l’avenir ? L’objectif à très court terme est donc de boucler la saison. Déjà. Pour ce faire, le club a entrepris la réduction de ses dépenses. Un effort conséquent qu’il faudra nécessairement amplifier encore la saison prochaine. Avec ce que cela implique, certainement, en termes d’ambitions sportives.

La Ville de Domérat, qui suit forcément le dossier de près, n’augmentera en tout cas pas le montant de la subvention versée au club. Mais elle pourrait la maintenir à hauteur de 80.000 euros. Tout en souhaitant désormais, qu’il y ait un fléchage de l’argent versé vers chacun des trois pôles (jeunes, filles, hommes) du club. Une délibération portant sur les subventions aux associations de la commune – dont l’ASD - sera justement soumise au vote du conseil municipal, demain.

En attendant, « on a besoin de soutiens », affiche Franck Nizier. Qui ne désespère pas que des mécènes ou partenaires se manifestent. Tout en encourageant un maximum de personnes à venir au stade pour une fin de la saison, qui, sportivement, s’annonce intéressante. Dans la situation actuelle, il n’y a pas de petites rentrées d’argent…