Pas d'accord sur le plan de sauvegarde de l'emploi entre direction et syndicats chez Amis

Des pneus ont brûlé toute la journée d’hier devant l’usine Amis de Montluçon. Une soixantaine de salariés de l’équipementier automobile étaient réunis sur place, alors que se tenait la dernière réunion de négociations du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Des discussions qui n’ont finalement mené à aucun accord entre direction et organisations syndicales.

Cela veut dire que ce PSE va désormais être soumis à la direction régionale du travail (DREETS). Charge aux services de l’Etat de le valider ou non.

Le texte prévoit donc la suppression de 188 emplois au total, 148 sur le site de Montluçon, 40 sur le site de Guéret. Pas de primes supra-légales de départ, comme l’espéraient certains salariés.

Il y avait forcément de la déception hier, dans les propos du secrétaire CGT chez Amis Montluçon, Didier Guillon.

Le représentant de la CGT avait un sentiment de résignation hier. "Les dés étaient pipés dès le début", estime Didier Guillon.

Ni la CGT ni Force Ouvrière n’ont appelé à des actions, hier soir. La CGT s’est dite prête à accompagner ces actions, si les salariés décidaient d’en mener. Le site Amis de Montluçon embauchait jusque-là autour de 350 salariés.